Aujourd'hui
Il y a pendant, et à la suite de la période des évènements de mai 1968 et de la guerre du Viêt-Nam un fort changement dans la mode vestimentaire.
De nouveaux centres de création naissent bien que les couturiers français comme Pierre Cardin, Yves St Laurent, ou Jean-Paul Gautier demeurent présent sur le devant de la scène. Ainsi des stylistes italiens s’imposent comme Giorgio Armani, Gianni Versace ou Enrico Coveri.
Parallèlement à l’essor du prêt à porter (permettant la démocratisation du vêtement et facilitant dans plusieurs domaines la suppression ou l’atténuation de certaines différences sociales anciennement dues aux habits) on dénote un phénomène venu des Etats unis qui bouleverse la France et l’Europe : le mouvement hippie qui prône le rejet des conventions sociales et la rupture avec la société de consommation qui touchera une partie de la jeunesse bourgeoise française.
En 1970, le pantalon est définitivement devenu unisexe.
Ainsi les ventes de jeans en Europe augmentent de 300% entre 1970 et 1976.
Les années 80 voient émerger une mode rebelle. Plus qu'esthétiques, ces nouveaux mouvements sont souvent politiques ou idéologiques.
La mode sert ici à identifier les membres de chaque « tribu » (Punks, New Wave, Gothiques …).
Le phénomène des « marques » apparaît au tournant de l'an 2000. Pour la première fois, le nom du fabricant du vêtement compte plus que son aspect. C'est une véritable aubaine pour les marques qui en usent (et en abusent).
C'est le sport qui le premier érige un culte à ses marques phares omniprésentes sur les stades de foot. L'idée est de développer des chaussures de sport à usage citadin, la « basket urbaine » qui fait sensation. Adidas, Nike, Puma, tout le monde s'y met et pour vendre, les grandes marques n'hésitent pas à casser leur tirelire pour s'offrir les plus grandes personnalités sportives du moment.
Les années 2000 semblent propices au rapprochement de la mode et l'art contemporain. La mode emprunte des références esthétiques et des thématiques développées par les artistes, et joue également un rôle de plus en plus prépondérant dans le financement de leurs œuvres, via le mécénat et les commandes d'œuvres (notamment par Bernard Arnault et François Pinault) pour les lancements de boutiques et de produits.
Hommes
Si l’image traditionnelle veut que les hommes recherchent avant tout l’aspect pratique du vêtement, au contraire l'évolution des idéaux en matière de masculinité se reflète dans les styles changeant des vêtements pour hommes.
Bien que cela puisse coûter assez cher d’être à la mode, les hommes n’hésitent plus à mettre le prix pour être séduisants, certains dépensent plus que les femmes. Pour eux la démarcation en termes de vêtements, passe notamment par le port des marques les plus célèbres auprès d’eux, comme Teddy Smith, Serge Blanco, et Diesel, en tête de popularité pour les jeunes hommes.
Il reste cependant des styles très appropriés aux hommes ayant un travail qui leurs impose un style classique, le polo pouvant parfois remplacer la chemise et la cravate.
La simplification du costume s'accomplit aussi par la disparition des accessoires qui qualifiaient l'élégance. Gants, chapeaux et cannes ont disparu des garde-robes.
Les jeunes sont les premiers à vouloir se démarquer par leur style vestimentaire. Ainsi a-t-on vu apparaître le style gothique, le style skateur, etc.
Femmes
De nos jours les femmes ont toute sorte de style vestimentaire selon le jour, le loisir, le travail.
Ainsi leurs habits sont-ils davantage diversifiés que pour les hommes.
Aussi pour se rendre au travail une femme pourra arborée un tailleur sans pour autant créer un scandale comme cela aurait été le cas 80 ans auparavant.
Les femmes ne sont plus tenues de respecter aucun code si ce n’est celui de la décence : aussi amples décolletés et jupes au-dessus du genou se font-ils de plus en plus nombreux.
La femme aura donc vu son statut de femme soumise à de nombreux codes passé à celui de femme libérée, libre de s’habiller comme cela lui plait.
De nombreux accessoires lui permettent aussi de se différencier vis-à-vis des autres, aussi arborent elles bijoux (collier, boucle d’oreille, …), sac à main et autre apparat.
Les vêtements chez les femmes ne sont donc plus de fiables indicateurs de leurs classes d’extraction.